Macron, le nouveau de Gaulle ?

Macron serait-il le nouveau de Gaulle ? Et si oui, dans quel domaine ? Être un résistant ? Un homme d’État ? Un gouvernant qui saurait se retirer quand un référendum lui est négatif ?

Ou plutôt celui qui a eu la main mise sur l’ORTF ?

C’est bien du dernier domaine, hélas,  qu’il s’agit.

La présidente de l’AFrESHEB avait été interviewée par France Inter au sujet de « l’exil » des Français en situation de handicap en Belgique, plus précisément sur le projet des Mureaux dans les Yvelines censé y apporter réponse.  Vous pouvez lire l’article et écouter les interviews ici

Surprise ! L’interview de l’AFrESHEB n’y figure pas. Tout juste y évoque-t-on le peu de solutions offertes par le projet en regard de la demande, et l’errance passée des parents.

Tant pis pour la censure, nous la mettons ci-dessous, cette interview de la présidente de l’AFrESHEB. Car nous y dénonçons fortement les effets d’annonce, le prétendu arrêt de l’exil en Belgique via un moratoire alors que les solutions ne sont pas encore implantées en France. Surtout, écoutez jusqu’à la fin, nous faisons exploser la langue de bois !

Pour votre info, voici le projet tel qu’il est présenté par les autorités :

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Et le voici en réalité. Moins de vert, non ? On connaissait le green-washing, voici l’handi-washing. Cela résume bien l’action com du gouvernement…

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itw radio

URGENT : journaliste cherche parents

Dans le cadre des annonces gouvernementales d’arrêt de l’exil en Belgique et de la création de places, notamment aux Mureaux (78) avec un grand FAM regroupant handicap psychique et autisme, une  journaliste de France Inter cherche parent d’adulte en situation de handicap en Île-de-France n’ayant pas de solution.

Il est temps de faire éclater la vérité à propos du moratoire des places en Belgique qui a été réalisé avant d’apporter les solutions en France. Ce n’est pas en construisant une « Usine à Français » en France que nous répondrons aux besoins, d’autant plus qu’en Belgique, depuis 2018, seule la création de petites unités de vie est autorisée.

Extrait du Parisien :

« Cette plateforme unique va créer 158 places dont 50 places de foyer d’accueil médicalisé (FAM) dédiées aux personnes en situation de handicap psychique et 66 places de foyer d’accueil médicalisé dédiées aux personnes présentant des troubles du spectre de l’autisme. Il faut ajouter à cela 42 places de service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) présentant aussi des troubles du spectre de l’autisme, réparties dans quatre antennes (NDLR : deux dans les Yvelines et deux dans les Hauts-de-Seine). Deux pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE), un dans chaque département, s’ajouteront au dispositif.

Malgré cela, la vice-présidente du conseil départemental des Yvelines, en charge de l’autonomie, reste très pragmatique. « On sait qu’on sera très en dessous du besoin, mais ça permettra de désengorger un tout petit peu quelques structures », confie Marie-Hélène Aubert. Aujourd’hui dans le département, 560 adultes relèveraient d’une orientation vers un foyer d’accueil médicalisé, parmi eux, 70 ont besoin d’un placement urgent. »

L’article intégral est à consulter ici.

Tous nos articles se référant au moratoire sont à lire ici.

Si vous correspondez à la recherche de la journaliste, veuillez nous contacter ici.

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Courrier de la PEPA (association du CRAIF) – moratoire

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L’association « PARENTS ET PROFESSIONNELS POUR L’AUTISME » (PEPA), gestionnaire du Centre de ressources autisme d’Ile-de-France (CRAIF) qui est en lien direct avec les usagers et leurs familles, alerte Jean Castex, Premier Ministre, et Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, sur les conséquences du moratoire sur les créations de places nouvelles dans les établissements wallons pour les adultes français en situation de handicap, et tout particulièrement les adultes avec TSA qui constituent une proportion importante de ces personnes.

Copie à : Madame Claire COMPAGNON, déléguée interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement, Monsieur Aurélien ROUSSEAU, directeur général de l’ARS Ile-de-France

Télécharger ici leur courrier (640 ko).

Nouvelle question parlementaire à propos du moratoire

Nouvelle question orale sur le moratoire des places en établissements belges pour les Français en situation de handicap, par la sénatrice Jacky Deromedi, représentant les Français établis hors de France :

Suite de la conférence nationale du handicap – 15e législature – Question orale n° 1664S de Mme Jacky Deromedi (Français établis hors de France – Les Républicains) – publiée dans le JO Sénat du 06/05/2021 – page 2875.

[NDLR : cette question parlementaire a été préparée et demandée par la liste ENSEMBLE-Union des Françaises et des Français de Belgique, soutenue par la DROITE et le CENTRE.]

Mme Jacky Deromedi attire l’attention de Mme la secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des personnes handicapées, sur la prise en charge des personnes handicapées françaises.

Actuellement, 8 500 personnes handicapées françaises se trouvent en Belgique, dont 7 000 adultes et 1 500 enfants bénéficiant d’un enseignement spécialisé.

Le 11 février 2020, le Président de la République, lors de la conférence nationale du handicap, a annoncé que les personnes handicapées seraient dorénavant accueillies dans des établissements spécialisés à construire en France, à la grande satisfaction des familles qui souhaitent évidemment garder leurs membres en France.

Le 21 janvier 2021 à l’occasion de la commission mixte paritaire pilotant l’accord cadre franco-wallon de 2011, la France et la Belgique ont mis en place un « moratoire » sur la capacité d’accueil des adultes handicapés français en Belgique.

À ce jour la situation est totalement bloquée. Les institutions belges ne peuvent plus accueillir les handicapés français et il n’existe pas de nouvelles structures qui pourraient les recevoir en France.

La prise en charge à domicile n’est pas adaptée pour une population ayant un handicap sévère à modéré qui jusqu’à présent était hébergée en Belgique.

Actuellement, la prise en charge des personnes handicapées françaises en Belgique représente 500 millions d’euros qui sont payés par le centre national des soins à l’étranger et les départements.

Or le budget prévu pour cette adaptation serait de 90 millions sur trois ans… ce budget est en totale inadéquation avec les montants nécessaires.

Elle lui demande ce qui a été fait depuis le 11 février 2020.

Elle lui demande quand les familles pourront disposer de places pour leurs enfants dans des établissements spécialisés en France.

Si rien n’est possible avant plusieurs mois, elle lui demande de suspendre le moratoire afin que les familles puissent à nouveau envoyer leurs enfants en Belgique.

Voir ici.