Maire de dos

Père et Maire en grève de la faim : fin

Georgio Loiseau a obtenu des assurances sur ses revendications. Il reste attentif au suivi et y participe. Sa grève est donc suspendue (il est prêt à la reprendre si les promesses ne sont pas tenues).

Les articles de presse consacrés à ce dénouement positif :

Nous ajoutons ceux qui ont été écrits avant ce dénouement (ils complèteront ainsi nos dossiers de presse N°1 et le N°2).

Et, last but not least, la vidéo de Josef Schovanec :

Ici, un article du Parisien à propos de parents d’un enfant atteint de polyhandicap et qui se rapprochent de Georgio Loiseau. Et dire qu’en Belgique, il existe depuis des décennies des classes à pédagogie adaptée polyhandicap (conductive) ! Ici, un article de la Dépêche à propos d’une maison inclusive d’assistantes maternelles à Poses.

Un article de Paris-Normandie sur la création du mouvement par Georgio Loiseau. Un article de Tendance Ouest sur le même sujet. Un article d’Ouest France. Un autre de France Bleu. Un autre de La Montagne. Un interview sur Orange.fr. Un article sur La Dépêche. Un autre sur handicap.fr. Un autre sur Devenir capable autrement. Un récaptitulatif sur France info.

assiette vide avec le ruban de l'autisme

Père et Maire en grève de la faim

Père d’un enfant autiste sans solution pour la rentrée de septembre, Maire déçu de la gestion du handicap en France, Georgio Loiseau dénonce avec fermeté cette maltraitance institutionnelle. Depuis lundi 29 mai, il est en grève de la faim afin de faire prendre conscience à nos politiques que cela n’a que trop duré. Tout un symbole, un maire/père qui s’élève pour trouver des solutions à ceux qui en n’ont plus, il est déterminé.

Dans cette lutte, il a bien évidemment le soutien de l’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique, qui ne connaît que trop bien les carences françaises qui amènent tant d’enfants et d’adultes loin de chez eux.

Vous trouverez ci-dessous un dossier de presse que nous avons constitué en rassemblant les articles consacrés à cette lutte. Si vous en voyez d’autres, vous pouvez les envoyer à : secretariat@afresheb.com afin que nous les rajoutions.

Télécharger le dossier de presse (251Ko).

N’oubliez pas de partager tout ce qui se rattache à cette affaire avec l’hashtag #HautEtFort

Schéma illustrant la descente du handicap en France

Handicap en France : la grande descente

Ou l’hypocrisie en marche. Ou la renaissance n’est pas pour demain. Ni même après-demain.

Ce que le gouvernement français propose pour contrer l’exode en Belgique des enfants en situation de handicap : 1000 solutions d’accompagnement… Pour les Hauts-de-France, le Grand-Est et l’Île-de-France. Quand on sait qu’il en manque 8000 rien que dans le département du Nord…

Pour parodier un célèbre chanteur, nous dirions « Attention les enfants, danger ! ».

Chers parents, au nom de la sacro-sainte inclusion à l’économie, vous devrez vous contenter que quelques heures d’accompagnement par semaine par-ci, par-là… on parle non seulement d’arrêter l’exode en Belgique, mais de rapatrier aussi des enfants.

Bon, il y a eu quand même quelques places : pour l’instant, 4 adultes autistes dans le Nord. On attend encore du personnel pour en héberger 2 de plus. Quelle générosité !

Cette mesure ne concerne que les établissements agréés par l’Agence pour une Vie de Qualité (AVIQ), qui dépendent de la Région Wallonne et sont conventionnés et financés par la France, et non pas l’enseignement spécialisé, ni les internats spécialisés publics qui dépendent, eux, du ministère de l’éducation et continueront donc à se remplir aux frais du contribuable belge et des parents français pour le reliquat d’hébergement… sauf si la France consent à le payer, ce que nous obtenons en principe après des procès.

Et la Macronie nous présente cela comme un grand cadeau. Honte à elle !

PS : encore faut-il que les organismes gestionnaires arrivent à recruter, et vu le niveau « d’attirance » des formations françaises de professionnels (sans parler de l’emploi), il est fort à parier que les appels à projets ne trouvent pas tous preneurs… Nous l’avons dit 1000 fois : arrêtez le tout-médical, place à l’éducatif et aux approches recommandées ! Plus fort : au lieu de faire respecter les cahiers des charges qui comprennent ces recommandations, le gouvernement demande aux familles… de faire respecter les recommandations. Mais de quels leviers disposent-elles ? Se taire, sinon… leurs enfants se retrouveront sans rien !

Encore 4 ans… ça va être long.