Jean-René Lecerf

Une nomination très préjudiciable 2

Jean-René Lecerf, ancien président du département du Nord, a été nommé ce 17 février président de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie), autrement dit, un poste clé au handicap en France. Ce sont ses services sociaux qui ont fait placer abusivement le petit Oscar, enfant autiste belge, sur de fausses accusations, avec l’acharnement d’un juge qui refusait de prendre en compte les preuves à décharge et ne retenait que les mensonges des services sociaux.

L’enfant a été plus que maltraité dans le centre de placement : déscolarisé, non soigné, battu, abusé.

Nous avions été choqué d’apprendre le 2 février dernier qu’il était nommé à la CNSA et en lice pour la présidence. Nous avons alors écrit cet article, l’avons diffusé sur les réseaux sociaux en taguant sur Twitter les secrétaires d’état concernés (Brigitte Bourguignon pour l’autonomie, Sophie Cluzel pour le handicap, Adrien Taquet pour la protection de l’enfance), ainsi que la présidente d’alors de la CNSA, Marie-Anne Montchamp.

Que croyez-vous qu’il s’est passé ? Le lendemain, notre tweet avait disparu.

Non content de nous censurer, le gouvernement a donc choisi de porter à la tête de la CNSA un des protecteurs du système de placement abusif qui fait la guerre en France contre les parents d’enfants en situation de handicap… on ne pouvait pas dire que les sous-ministres n’étaient pas au courant !

Ma foi, je suppose que le gouvernement a la conscience aussi tranquille que M. Lecerf, poursuivi actuellement pour, selon Médiacités : « embauche de sa fille, armée illégale de conseillers » lorsqu’il était Président… du Nord ! En espérant qu’il n’y ait pas quelqu’un à recaser à la CNSA…

PS : nous rappelons que la présomption d’innocence vaut bien sûr pour M. Lecerf, si elle n’a jamais valu ni pour Oscar, ni pour sa maman, ni pour tant d’autres familles…

2500 solutions pour prévenir le départ des Français en situation de handicap en Belgique.

Il y a 2 jours, le communiqué de presse du secrétariat d’État tombait. Nous n’avions pas encore eu le temps de le commenter, en raison des appels au secours incessants des familles qui n’ont aucune solution adaptée et en cherchent une en Belgique…

C’est donc avec soulagement que nous voyons la perspective de ces 2500 places, qui sont, hélas, pour beaucoup, à créer (le moratoire des places belges est donc intervenu trop tôt, mais cela, nous l’avons dit maintes fois).

Lorsqu’on sait qu’entre 500 et 550 familles d’adultes demandent une place en Belgique chaque année (chiffres que vous trouverez sur cette présentation et qui sont plus importants que les derniers récoltés) on se dit qu’on peut être tranquilles quelques années… Les mauvaises langues trouveront que cela tombe bien sûr à pic pour respecter in extremis la promesse du candidat Macron du débat de l’entre-deux tours de 2017 avant la nouvelle échéance !

Restons quand même prudents : les 90 millions annoncés pour « contrer l’exil » sont sur 3 ans pour 3 régions, ce qui reste bien peu par rapport aux 500 millions qui partent chaque année des 4 coins de France pour la Belgique.

Rappelons aussi que la plupart de la population française concernée par la Belgique présente des déficiences lourdes et complexes, et que seule une petite partie peut être concernée par les solutions inclusives avancées par la secrétaire d’État Sophie Cluzel.

Dans cet article, il est rapporté que les 2 500 solutions nouvelles sont réparties de la façon suivante : 1 600 en Ile-de-France, 630 dans les Hauts-de-France et 270 dans le Grand-Est. Il peut s’agir d’extensions de place en établissement, d’habitats inclusifs, de services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH)… C’est-à-dire de mettre plus de personnes dans les mêmes locaux, ou de faire de l’inclusion, mais pas de nouvelles constructions.

Il y est aussi écrit que Sophie Cluzel déplore néanmoins que tous les appels à projets n’aient pas trouvé preneur, notamment dans deux départements d’Ile-de-France. Cela ne nous étonne guère. Il y a bien sûr la crise pandémique, qui a engendré un manque de personnel mais, plus structurellement, la population qu’on envoie en Belgique, c’est celle dont les gestionnaires d’établissements français ne veulent pas, mis à part quelques idéalistes.

Sophie Cluzel affirme respecter  le « libre choix » de ceux qui veulent rester en Belgique, notamment les familles qui vivent près de la frontière. Nous sommes heureux de voir qu’une de nos demandes, formulée lors de notre rencontre avec Mme Cluzel, en relais de celle des personnes vivant dans un même bassin de vie, ait eu un retentissement. Néanmoins, c’est à prendre avec des pincettes, depuis le temps que la même affirme sans sourciller que les familles qui veulent une solution en Belgique ne sont pas empêchées… nous savons très bien que c’est faux.

Lire cet autre article, sans langue de bois.

Lire le communiqué de presse

Département du Nord carte

Parents d’enfants/adultes en situation de handicap du département 59

Nous lançons un appel aux parents d’enfants/adultes en situation de handicap du département du Nord. D’avril 2015 à juin 2021, M. Lecerf a été président du département. Il est nommé aujourd’hui par le gouvernement à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, il va donc prendre des décisions qui seront lourdes de sens pour le handicap en France.

Or, ce monsieur a particulièrement couvert ses services d’aide sociale à l’enfance lors d’un placement abusif d’enfant autiste qui a été maltraité pendant ce placement.

Suite à la parution de notre article sur ce scandale, les langues ont commencé à se délier : M. Lecerf aurait fait mille tracasseries aux familles concernées par le handicap.

Nous avons besoin de vos témoignages pour faire éclater la vérité.

Témoignages à envoyer à : secretariat@afresheb.com

Une nomination très préjudiciable pour les enfants en situation de handicap.

Edit : Jean-René Lecerf a été nommé président de la CNSA ce 17 février.

Mais excellente nouvelle pour les services d’aide sociale à l’enfance dysfonctionnels. Leur protecteur est arrivé ! Les placements abusifs d’enfants en situation de handicap pourront continuer de plus belle. Qu’en pense Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé ?

Extrait de Wikipedia sur Adrien Taquet :

Le 25 janvier 2019, il est nommé secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Il est chargé de faire avancer la défense des droits fondamentaux de l’enfant ; le soutien à la parentalité ; et la lutte contre les maltraitances. La Croix relève alors que « cette nomination résonne comme un symbole, alors que la Convention internationale de la protection de l’enfant fête cette année ses 30 ans et que des manquements criants sont régulièrement décriés dans le fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance ».

Lire la fiche Wikipedia en entier.

Jean-René Lecerf, ancien président du département du Nord, est nommé à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). Ce sont ses services sociaux qui ont fait placer abusivement le petit Oscar, enfant autiste belge, sur de fausses accusations, avec l’acharnement d’un juge qui refusait de prendre en compte les preuves à décharge et ne retenait que les mensonges des services sociaux.

L’enfant a été plus que maltraité dans le centre de placement : déscolarisé, non soigné, battu, abusé.

Heureusement, aujourd’hui le petit Oscar est tiré d’affaire, il est scolarisé dans une classe inclusive à Bruxelles, où il fait de très beaux progrès, et les services sociaux belges ont été exemplaires, on a pu compter sur eux quand la maman d’Oscar a été hospitalisée pour le Covid. Ils ont vu tout ce que faisait la maman, l’ont accompagnée et ont clos le dossier pour lequel il n’y aurait jamais avoir eu que de l’aide, pas de signalement, et encore moins un placement.

Voici les captures d’écran d’échanges Twitter que nous avions eu avec « Liberté pour Oscar » et M. Lecerf.

Au lieu d’écouter les graves plaintes, M. Lecerf n’enquête pas sur ses services, et prend pour argent comptant les décisions d’un juge qui a fait illégalement pression, à de nombreuses reprises, sur les autorités belges pour qu’elles leur rendent son petit captif.

Quel intérêt avait ce juge dans l’affaire ? Nous ne le saurons jamais, car il avait prétendu s’être défait du dossier à notre requête (Oscar étant de nationalité belge, et résidant en Belgique, donc le refus initial de dessaisissement du juge français était illégal). Nous avions alors signalé son comportement au Conseil Supérieur de la Magistrature ; mais il était toujours en charge du dossier, ne s’en était pas dessaisi en vérité ; le dossier a donc été classé car on ne peut porter réclamation sur un juge tant qu’il est instruit de l’affaire.

Et Inès, la maman d’Oscar, a été hospitalisée, est tombée dans le coma après avoir contracté le Covid et avant d’avoir pu porter plainte pour les abus dont Oscar a été victime. Elle est sortie des mois après et a pris la décision de ne pas faire auditionner Oscar pour ne pas le replonger dans son traumatisme.

Oscar est tiré d’affaire, mais les autres enfants à venir ??? Heureusement que M. Lecerf a été battu aux élections départementales (les électeurs ne s’y sont pas trompés), mais sa nomination à la CNSA soulève de douloureuses questions : pourquoi cette nomination ? Il est écrit dans le communiqué gouvernemental annonçant les nouvelles nominations à la CNSA que c’est en raison de « Son expérience de longue date d’élu local et national lui confère une expérience forte des politiques d’autonomie dans toutes leurs dimensions ». Or, ce que nous connaissons de lui, c’est plutôt son expérience de protection des services sociaux abusifs… Mais la question la plus lourde de sens, c’est : quelles seront les conséquences de cette nomination ?

Extrait du communiqué :

Par arrêté de nomination publié au Journal Officiel ce jour, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l’Autonomie, et Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, ont nommé les trois personnalités qualifiées siégeant au Conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Le Gouvernement a ainsi nommé :

M. Jean-René Lecerf, ancien sénateur, ancien président du conseil départemental du Nord, et ancien maire de Marcq-en-Barœul. Il a été, pendant plusieurs années, le président de la commission des Finances de l’Assemblée des départements de France (ADF). Son expérience de longue date d’élu local et national lui confère une expérience forte des politiques d’autonomie dans toutes leurs dimensions.

Lire le communiqué du gouvernement en entier.

L’art de prendre les Français concernés par le handicap pour des imbéciles

Portée maintes fois à l’Assemblée nationale par l’ensemble de l’opposition, la déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapé (AAAH), rejetée à chaque fois par la majorité, sous les plus fallacieux prétextes (on se souviendra en particulier du mensonge aussi éhonté qu’indigne que piteux que ridicule – liste non exhaustive –) de Sophie Cluzel, secrétaire d’état en charge du handicap, à propos de l’impossibilité informatique de la pratiquer)…

La même revient, des promesses électorales plein la bouche, avec avril 2022 en ligne de mire : « C’est une piste de réflexion pour un prochain quinquennat » ose-t-elle affirmer sans broncher à Patrick Simonin dans son émission « l’invité » sur TV5 monde.

On peut constater que les défauts du Méprisant de la République, Emmanuel Macron, ont contagié sa sous-ministre…

Certainement, ce post est violent, mais moins que Mme Cluzel qui révèle par sa démagogie le taux d’estime qu’elle porte à ceux dont elle a la responsabilité.