Rassemblons-nous pour réclamer la libération d’Oscar, enfant autiste belge de 7 ans retenu prisonnier par la justice et les services sociaux français.
Manifestation statique prévue le jeudi 10 décembre à Bruxelles de 14 à 15h, rue Joseph II angle avenue des Arts, 1000 Bruxelles, non loin de l’Ambassade de France.
Venez masqués, il faudra respecter la distanciation de 1,5m, et ne pas gêner la circulation des passants dans la rue.
Pour confirmer votre présence : veuillez SVP téléphoner à Mme Inès Houmba, maman d’Oscar, au 0492/06 38 14 (nécessaire pour une bonne organisation en raison des contraintes sanitaires).
Vous pouvez imprimer la photo « FreeOscar » et l’afficher, sur vous et/ou sur une pancarte. Vous pouvez la télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous :
Dans le prolongement de la publication de sa feuille de route pour le handicap, la Commission européenne a ouvert une consultation en ligne afin de recueillir les contributions, attentes et propositions concernant cette feuille de route.
La France, qui exercera la présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er janvier au 30 juin 2022 a apporté sa contribution officielle via son secrétariat d’État en charge du handicap.
Attention ! ceci est un avertissement. Ne pas boire ni manger en lisant ce qui suit ! Risque d’étranglement.
Introduction : L’inclusion des personnes en situation de handicap constitue une des priorités du quinquennat du Président de la République, M. Emmanuel Macron, depuis 2017. Les autorités françaises soutiennent donc pleinement le projet d’une nouvelle stratégie européenne plus ambitieuse en faveur des droits des personnes handicapées pour 2021-2030.
Voici, parmi les propositions de la France, les meilleurs morceaux :
Les autorités françaises demandent que soit intégrée la dimensiond’égalité entre les sexes.
La France souhaite également mettre en évidence le phénomène de vieillissement de la population qui n’est pas mentionné.
Il faut ajouter que l’article 21 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (relatif à la non-discrimination) affirme le droit des personnes handicapées à l’autonomie.
La France souhaite ajouter l’adjectif « pleine » (« full ») au terme « participation ». Et cette participation ne doit pas être limitée à la société mais être étendue à l’économie.
La feuille de route ne mentionne pas le rôle des proches aidants : pour la France, il est nécessaire de reconnaître leur engagement et d’inviter les pouvoirs publics à mettre en œuvre des mesures de soutien à leur égard.
La feuille de route ne mentionne pas la nécessité d’accroitre la capacité à disposer de données : la France souhaite également souligner l’importance dedisposer de données ventilées par sexe et des statistiques ciblées, ne se limitant pas seulement à la participation et la consultation des personnes en situation de handicap au niveau européen.
Accessibilité : « adapter la société pour la rendre pleinement accessible » est une priorité qu’a rappelée la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées lors de la Conférence nationale du Handicap du 11 février 2020 ; et que les autorités françaises souhaitent voir aussi voir figurer dans la nouvelle stratégie européenne.
Concernant l’objectif d’accessibilité universelle, il pourrait être opportun de s’inspirer de la loi n° 2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 concernant l’ «accès à tout pour tous».
Le droit à une qualité de vie décente et à une vie en autonomie : la France est particulièrement attentive à donner aux personnes en situation de handicap le pouvoir d’agir. Cela passe par l’amélioration de l’accès aux droits, leur renforcement et la simplification des démarches.
les autorités françaises sont sensibles au renforcement de la participation des personnes en situation de handicap et de leurs représentants aux processus de décisions.
Pour permettre une éducation inclusive, l’enjeu majeur est d’en donner l’accès à chaque élève, tout en garantissant des adaptations nécessaires à la réussite de son parcours.
Coopération internationale et mainstreaming : la France souhaite insister sur la nécessité d’échanger des bonnes pratiques à l’échelle européenne et internationale.
Il semble nécessaire pour les autorités françaises d’indiquer qu’un dialogue structuré doit être engagé avec les associations représentatives des personnes handicapées et de leurs familles. Cela assurera une consultation étroite et une participation active de ces personnes, par l’intermédiaire des organisations qui les représentent comme le prévoit l’article 4 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Le petit Oscar, 7 ans, enfant belge en situation de handicap, a été arraché à sa maman par les services sociaux et la justice française.
Nous avons besoin de vous. Si vous voulez diffuser cet article, faites-le avec l’hashtag #FreeOscar.
Mi-novembre, Inès, une maman belge, nous contacte. Elle est désespérée. Elle nous informe que son enfant en situation de handicap est placé en France sur ordre du juge depuis 3 mois.
La famille habitait Anvers et l’enfant de 7 ans, en situation de handicap, n’a pas pu bénéficier de la prise en charge adaptée en raison de la langue (il est francophone, et les interventions se déroulaient en néerlandais). La maman a entendu parler du système scolaire français et des auxiliaires de vie scolaire. Elle décide donc de s’installer à Lille.
Là, elle contacte les services sociaux pour l’aider à monter un dossier MDPH. Las, l’assistant social lui dit qu’il le fait, mais en fait… aucun dossier n’est rempli. Quand elle apprend cela des mois plus tard, elle dit qu’elle va se plaindre à son supérieur. Sans le savoir, elle a enclenché la machine à briser les familles.
Elle s’est entretemps débrouillée pour scolariser l’enfant, mais pour des raisons de santé et des problèmes de violence conjugale, elle a dû déménager, et la situation ne s’est pas débloquée en raison du 1er confinement.
Ensuite, l’engrenage a fait que l’enfant s’est retrouvé placé en France, dans un établissement inadapté à son handicap, où il régresse, tandis que sa maman est rentrée en Belgique, où elle est depuis domiciliée. Le juge français refuse de se dessaisir du dossier pour un confrère belge, alors que l’enfant est Belge !
Nous avons informé de cette situation les Défenseurs des Droits français et belges et nous demandons au Consulat belge en France et à l’Ambassade française à Bruxelles de tout faire pour que le dossier de l’enfant soit remis à la justice belge.
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La maman a lancé un appel à l’aide déchirant, que vous pouvez visionner sur cette courte vidéo ci-dessous :
PS : la maman veut parler d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou d’accompagnante d’enfant en situation de handicap (AESH) quand elle parle d’institutrice spécialisée pour l’enfant. Elle cite aussi la somme de 7000 euros par mois pour les services sociaux : elle en tire la source de plusieurs associations de défense de l’enfant.
Grâce à notre administratrice Véronique Sarek, l’Hôtel de Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve s’est illuminé de rouge en ce jour du 22 novembre, journée internationale de la délétion 22q11. C’était la première fois que la Belgique rejoignait ce mouvement européen de sensibilisation.
Bravo à cette maman qui a su sensibiliser sa ville à cette cause !
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