cartes de France-Belgique avec un itinéraire de taxi, Panneau "End here" sur une tour eiffel

Taxis français vers les écoles belges : la fin ?

Nouvelle convention Caisses primaires d’assurance maladie/taxis : les transports vers les écoles belges d’enseignement spécialisé risquent de ne plus être assurés. Voir la pétition.

Le journal officiel à propos de cette convention (voir l’annexe 2 avec les tarifs).

Entre les CPAM qui refusent de payer les transports en taxi vers les écoles, et cette baisse de tarif… Le 2 octobre dernier, nous alertions déjà sur les risques collatéraux d’un autre tour de vis sur les transports.

Nous risquons d’avoir 1400 petits Français (aujourd’hui frontaliers scolarisés externes ou élèves hébergés dans des internats scolaires spécialisés publics) qui se retrouveront à domicile, sans solution.

Merci, M. Macron, merci le gouvernement français !

Non content de laisser les frais de scolarité spécialisée au contribuable belge, tout comme ceux de l’hébergement en internat scolaire spécialisé public (avec une quote-part restant à charge des parents), vous refusez de payer le transport vers la Belgique (ou bien avec un tarif si bas que ce serait quasiment à perte). Il est à noter que le transport ne concerne pas les instituts médico-éducatifs wallons conventionnés avec la France, qui doivent organiser les transports de 1500 autres enfants français… avec un budget globalisé très réduit par rapport à leurs homologues français.

Non content d’avoir mis des moratoires en place (qui ne seraient pas nécessaires s’il y avait des solutions en France), vous faites un énième coup bas aux familles, leur fermant la dernière porte : l’exil à l’étranger.

On s’en souviendra en 2027.

Article du Parisien sur la grogne des taxis français à qui on impose cette convention.

Il n'y a pas de petites économies : sur un fond de drapeau français un peu effacé, une silhouette de personnage handicapé renversé, sur son dos des pièces d'euros

Il n’y a pas de petites économies

Surtout sur le dos des plus faibles

Arrêté du 29 septembre 2025 portant approbation du protocole d’accord sur la maîtrise des dépenses de transports sur le champ du transport sanitaire. Conséquence collatérale de ce tour de vis : par souci d’économie, les CPAM commencent à refuser systématiquement les transports des petits Français vers les écoles spécialisées belges.

Une règle impose aux familles françaises établies hors de France de justifier d’un taux de handicap supérieur à 50 % pour que leurs enfants puissent bénéficier d’un accompagnement scolaire financé par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), sous la forme d’un AESH (Accompagnant d’élève en situation de handicap). Lire l’article de l’ADFE (Association démocratique des Français à l’l’Étranger).

Reportage : une journaliste devant une caméra

Appel à témoins – Adulte handicapé « obligé » de partir en Belgique

Message de journaliste

Bonjour,

Journaliste, je réalise des documentaires pour la télévision française (Arte, France TV). Je prépare un documentaire sur la question de l’avenir des personnes handicapées adultes.

Pour leurs parents, le manque de places dans les structures spécialisées pour personnes handicapées adultes en France pose l’angoissante question de l’ « après ». Sans solution, certains n’ont pas d’autre choix que de partir en Belgique. Je suis en relation avec l’AFrESHEB qui m’aide dans ce projet.

Je suis à la recherche de familles, dont leur enfant/frère/sœur/proche ADULTE va partir dans l’année à venir dans un foyer en Belgique. Et qui accepteraient de témoigner.

Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à m’écrire à claire.delfini@gmail.com

Je vous remercie. Claire DELFINI.

Affiche du film "Fabiola, un village tout sauf ordinaire"

Ciné-débat : “Fabiola, un village tout sauf ordinaire”.

“Fabiola, un village tout sauf ordinaire” le mardi 23 septembre à 19h30 au Centre culturel de Soignies, film en avant-première et débat – avec la participation de l’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique, AFrESHEB ASBL.

Fabiola, un village tout sauf ordinaire est à l’image d’une saga, un récit captivant et intimiste racontant sur cinq années d’instants de vies, l’histoire de cinq personnes en situation de handicap mental aux tempéraments sans filtre, souvent drôles et surtout émouvants. Ce film ancré dans l’intimité de leur quotidien et de leur vie, tout sauf passive, capte sur un temps long l’évolution de leurs personnalités, de projets aboutis ou non, mais aussi des relations amoureuses et amicales.

Échanges inattendus et spontanés captés en groupe, confidences, réflexions personnelles et aveux les plus secrets sont partagés seuls à seuls avec la réalisatrice, davantage devenue une confidente.

À travers différents prismes, ce film porté et raconté par les premiers concernés dont la prise de parole est bien trop souvent rétrogradée en seconde ligne, invite ainsi à faire évoluer les à priori et à bousculer notre vision du handicap.

L’occasion pour ces protagonistes de s’affirmer et de libérer leur parole. Tous portent haut et fort ce simple message : leur situation de handicap n’est à leurs yeux qu’un petit détail qui ne définit en rien leur identité.

Un film en coproduction avec la RTBF.

Tickets ici.