Reportage : une journaliste devant une caméra

Appel à témoins – Adulte handicapé « obligé » de partir en Belgique

Message de journaliste

Bonjour,

Journaliste, je réalise des documentaires pour la télévision française (Arte, France TV). Je prépare un documentaire sur la question de l’avenir des personnes handicapées adultes.

Pour leurs parents, le manque de places dans les structures spécialisées pour personnes handicapées adultes en France pose l’angoissante question de l’ « après ». Sans solution, certains n’ont pas d’autre choix que de partir en Belgique. Je suis en relation avec l’AFrESHEB qui m’aide dans ce projet.

Je suis à la recherche de familles, dont leur enfant/frère/sœur/proche ADULTE va partir dans l’année à venir dans un foyer en Belgique. Et qui accepteraient de témoigner.

Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à m’écrire à claire.delfini@gmail.com

Je vous remercie. Claire DELFINI.

Affiche du film "Fabiola, un village tout sauf ordinaire"

Ciné-débat : “Fabiola, un village tout sauf ordinaire”.

“Fabiola, un village tout sauf ordinaire” le mardi 23 septembre à 19h30 au Centre culturel de Soignies, film en avant-première et débat – avec la participation de l’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique, AFrESHEB ASBL.

Fabiola, un village tout sauf ordinaire est à l’image d’une saga, un récit captivant et intimiste racontant sur cinq années d’instants de vies, l’histoire de cinq personnes en situation de handicap mental aux tempéraments sans filtre, souvent drôles et surtout émouvants. Ce film ancré dans l’intimité de leur quotidien et de leur vie, tout sauf passive, capte sur un temps long l’évolution de leurs personnalités, de projets aboutis ou non, mais aussi des relations amoureuses et amicales.

Échanges inattendus et spontanés captés en groupe, confidences, réflexions personnelles et aveux les plus secrets sont partagés seuls à seuls avec la réalisatrice, davantage devenue une confidente.

À travers différents prismes, ce film porté et raconté par les premiers concernés dont la prise de parole est bien trop souvent rétrogradée en seconde ligne, invite ainsi à faire évoluer les à priori et à bousculer notre vision du handicap.

L’occasion pour ces protagonistes de s’affirmer et de libérer leur parole. Tous portent haut et fort ce simple message : leur situation de handicap n’est à leurs yeux qu’un petit détail qui ne définit en rien leur identité.

Un film en coproduction avec la RTBF.

Tickets ici.

AESH

Offre d’emploi AESH

Nous sommes Français, habitant à Bruxelles et nous recherchons une personne pour accompagner notre fils de 9 ans multi DYS dans ses apprentissages au sein de sa classe pour l’année scolaire 2025-2026.

Il aura besoin d’une personne pour l’aider en classe à partir de la rentrée de septembre : 12h par semaine les lundis, mardis, jeudis et vendredis matin (horaires à préciser à la rentrée en fonction de l’emploi du temps car seuls les cours de maths et français sont visés).

Il aura besoin d’aide pour :
  • S’organiser en classe
  • Noter les cours
  • Décomposer les consignes complexes afin de lui faciliter le travail et la compréhension tâche par tâche 
Prérequis :
  • Avoir envie d’aider un garçon très motivé pour réussir en classe.  
  • Avoir une formation ou expérience d’enseignant, ergothérapeute ou orthopédagogue serait un plus mais n’est pas obligatoire. 

Vladimir est un enfant très attachant et joyeux, il travailleur et très curieux. Il a beaucoup d’humour, est tenace et passionné par la nature et les animaux. 

Poste basé au Lycée Français de Bruxelles à Uccle (1180).

Le contrat de travail sera fait directement avec nous, ses parents. Une convention sera à signer avec l’établissement. Salaire payé à l’heure, à discuter selon le profil, qui sera versé par nous, les parents. 

Début : 05/09/2025 

Durée : 1 an (renouvelable en fonction des besoins) ; travail pendant toutes les semaines d’école ; pas de travail lors des vacances scolaires du Lycée Français.

Contact : Email : anne.demoncuit@gmail.com GSM : 04 71 67 57 61

Loi euthanasie : photo de l'assemblée nationale et image superposée d'une seringue et d'un flacon

La loi euthanasie… et ses risques de dérives, une expérience belge

Une alerte de la présidente de l’AFrESHEB, Isabelle Resplendino

Aujourd’hui, comme tant d’autres représentants de personnes en situation de handicap, (lire cet article : Handicap et euthanasie : la lutte pour la vie et cet article : Le vent de révolte antivalidiste contre l’aide à mourir) je suis très inquiète de cette proposition de loi française qui risque d’intégrer déjà bien des dérives amenées par l’extension de cette loi en Belgique.

Un procès sur l’aide à mourir a déchiré la Belgique

Extraits :

« C’est la famille qui a porté plainte en 2011, reprochant aux médecins d’avoir pris une décision hâtive et précipitée. D’autant plus qu’un diagnostic d’autisme venait tout juste d’être rendu en ce qui concerne Tine Nys. Deux mois plus tard, la patiente mourra pourtant sans même avoir été traitée pour cette maladie, a notamment soutenu devant les jurés la soeur de Tine, Sophie Nys. […]

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a eu beau resserrer ses directives déontologiques en 2019, selon Carine Brochier de l’Institut européen de bioéthique, « la loi est devenue incontrôlable. On a commencé par les patients en phase terminale. On l’a ensuite élargie aux personnes âgées souffrant de plusieurs pathologies ».

« Ensuite aux personnes menacées de démence, puisqu’une fois la démence en place, l’application de la loi n’est plus possible. Enfin, à la détresse psychologique. On ne s’est pas rendu compte de ce qu’on faisait. »

Selon le rapport de la Commission belge de l’euthanasie, en 2017, cinq personnes ont été euthanasiées sur la base d’un trouble autistique défini comme incurable, rapporte l’hebdomadaire Le Vif Express.

Lire l’article en entier ici.

Pour information, les médecins ont été acquittés.

Euthanasie pour des jumeaux belges sourds de 45 ans

Des frères jumeaux belges, nés sourds et en passe de devenir aveugles, avaient obtenu le droit de mourir.

Lire l’article.

C’est sûr que cela revient bien moins cher que de leur apporter l’aide nécessaire à compenser les handicaps…

Et, même avant cette loi, le vécu des familles

Quand un enfant polyhandicapé présente une détresse respiratoire, le médecin qui demande si « ça vaut la peine de le réanimer » (pourquoi ? il coûte trop à la société ?).

Au Québec, on y pense déjà

Luc Ferrandez propose d’euthanasier des personnes handicapées : L’animateur du 98,5 FM et ex-maire, a affirmé sur les ondes que la mort de personnes vivant avec un handicap sévère serait une solution au système public surchargé. Cette déclaration a fait réagir les organismes de défense de droit et semé l’inquiétude chez les personnes handicapées, dans un contexte de coupures dans les services de soins à domicile. Sa co-animatrice est une ex-vice-première ministre. Lire l’article.

Un risque à ne pas écarter

Dois-je rappeler ces concepts fumeux de psychanalystes expliquant qu’ils avaient eu, pendant une séance de packing,  une communication « d’inconscient à inconscient » avec leur « patient » et pu retranscrire ainsi leur pensée et leur désir ??? Si les psychiatres/psychologues de cette obédience prétendent qu’un enfant en situation de handicap et non verbal a exprimé une demande de mourir, quel outil de pression supplémentaire sur la famille, mieux qu’un signalement abusif !

Mais bon, se débarrasser des personnes en situation de handicap, cela génèrera des économies pour l’État, plus besoin de places, plus besoin de les envoyer à l’Étranger, plus de procès coûteux…

Pour l’État qui pourra continuer à dépenser son argent pour ses pantouflards dorés, les copains du CAC40, Zelensky et tout un tas de causes trèèèèèès utiles comme les millions envoyés à la Chine pour l’écologie.