Rencontre européenne des initiatives inclusives : logos Autisme ressources Hauts-de France, écoles Sainte-Gertrude, SUSA, AFrESHEB sur fond de ciel bleu avec drapeau européen

Rencontre européenne des initiatives inclusives.

Le mercredi 5 juin a eu lieu cette journée organisée par l’Association Autisme Ressources Hauts-de-France en collaboration avec l’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique (AFrESHEB asbl).

Depuis 2015, l’Association des Hauts-de-France organise des rencontres des initiatives inclusives dans les Hauts-de-France. Cette année 2024, elle a décidé d’élargir le cercle de ces rencontres à l’Europe. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est tournée, pour son premier parcours européen, vers la Belgique, qui accueille des milliers de Français en situation de handicap.

Elle a alors sollicité l’AFrESHEB pour coconstruire cette journée consacrée au modèle belge.

La journée s’est déroulée au sein des écoles Sainte-Gertrude à Brugelette, pionnière de l’inclusion des élèves à besoins spécifiques (depuis plus de 30 ans, bien avant les dispositions légales permettant l’intégration). L’école fondamentale (maternelle et primaire) est aussi l’école siège du pôle territorial de la zone 8 est du Hainaut, le Près Serré, qui a organisé en avril dernier son premier salon de l’inclusion scolaire. Ce pôle inclusion et aménagements raisonnables offre ses services à plus de 80 écoles ordinaires.

Au programme de ce mercredi 5 juin, dès 10 heures, a eu lieu la présentation de la Fondation SUSA (Service Universitaire Spécialisé pour personnes avec autisme) par son directeur, le Pr Éric Willaye.

Ensuite, se sont déroulées les présentations de l’école fondamentale, du pôle territorial le Près Serré, et de l’école secondaire, qui collabore aussi avec des écoles ordinaires pour l’intégration et même un Centre de Formation en Alternance.

Les deux écoles pratiquent, entre autres, la pédagogie adaptée à l’autisme d’inspiration TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication Handicapped Children, en français : Traitement et éducation des enfants autistes et avec handicaps de communication apparentés).

Après un lunch, la journée s’est terminée par la visite des classes TEACCH et de la section professionnelle bâtiment du secondaire.

Voir ici le reportage de la RTBF  sur cette rencontre.

Et ici, les photos de la journée.

Euthanasie : flacon de pentobarbital entre fournitures médicales

Une loi sur la fin de vie, oui. Une loi eugéniste, NON !

Le CNCPH (conseil national consultatif des personnes handicapées en France) s’exprime sur la loi sur la fin de vie et regrette qu’elle ne soit pas étendue aux personnes handicapées et mineures.

Pour connaître les dérives qu’on connaît en Belgique ?

Ces jumeaux sourds qui devenaient aveugles et qui demandaient l’euthanasie, faute de compensation de leur handicap / d’adaptation de la société ? Demande à laquelle on a accédé, bien sûr, cela coûtera bien moins cher que de rendre la société accessible !

Cette jeune femme que l’on a enfin diagnostiqué autiste après des années d’errance médicale, submergée par sa dépression, euthanasiée deux mois après avoir reçu son diagnostic ?

Ces médecins qui demandent aux parents si ça vaut la peine de ranimer leur enfant polyhandicapé… eh bien oui, c’est leur enfant !

Là encore, belles économies pour la société !

Et que dire si, demain, un professionnel d’orientation psychanalyste affirme que l’enfant autiste non verbal veut mourir ? Quelle pression sur les parents ! Quel pouvoir vous leur donnez encore ! L’ultime !

Sur cette loi, il faudra que le législateur français pense à tout.

Parce que, des mois plus tard, quand vous recevez la facture détaillée de l’hôpital où a été euthanasié votre proche avec sa famille autour et que vous lisez :

  • Honoraires de l’infirmière X de telle heure à telle heure : x euros
  • Honoraires de l’infirmière Y de telle heure à telle heure : x euros
  • Honoraires du médecin X de telle heure à telle heure : x euros
  • Honoraires du médecin Y de telle heure à telle heure : x euros
  • Bassines : x euros
  • Alèses : x euros
  • 4 seringues : x euros
  • 4 aiguilles : x euros
  • Penthotal : x euros
  • Etc.

Même pas un « kit euthanasie » comme chez le véto. Non, tout est détaillé.

C’est dur, comme c’est très dur d’assister à l’euthanasie d’un proche. Je ne le souhaite à personne.

Alors, Messieurs-Dames du CNCPH, je comprends mieux pourquoi la candidature de l’AFrESHEB à votre conseil a été rejetée. Vous n’avez pas la compétence que nous avons en matière de Français en situation de handicap en Belgique, et ni, non plus, en matière d’euthanasie.

J’aurais peut-être pu vous éviter cette prise de position désastreuse. Sinon, comme Toupi auparavant (et pour une autre raison) j’aurais démissionné.

La Présidente de l’AFrESHEB, Isabelle Resplendino