Tchoupi reste à la maison

Rentrée scolaire et handicap : comme chaque année, un désastre français

Et après… ils font des tracasseries aux parents qui veulent scolariser leur enfant en Belgique !

Selon une étude de l’UNAPEI, 23% des enfants en situation de handicap n’ont «aucune heure de scolarisation» par semaine, 28% entre 0 et 6 heures, 22% entre 6 et 12 heures et 27% bénéficient de plus de 12 heures d’enseignement hebdomadaire. Ces enfants bénéficiant de «bouts» de scolarisation se retrouvent en outre parfois dans une classe «non adaptée» à leurs besoins, «par manque de professionnels», regrette l’Unapei. C’est le cas par exemple d’élèves scolarisés en milieu ordinaire, faute d’avoir obtenu une place en classe Ulis, spécialisée dans l’accueil d’enfants handicapés, ou en institut médico-éducatif (IME), malgré la validation de leur dossier par une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Lire l’article du Figaro en intégralité.

Noah, huit ans, présente des troubles autistiques. Après quatre ans d’attente pour une place en classe Ulis, spécialisée dans l’accueil d’élèves handicapés, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) l’a orienté vers un Institut médico-éducatif (IME). Mais faute de place, il entrera en septembre en CE1 en milieu ordinaire.

« Nous sommes frustrés, parce qu’il est jeune et c’est à cet âge qu’il peut apprendre », déplore auprès de l’AFP sa mère, Julie, 41 ans, qui vit près de Nantes. « Nous avons fait plein de démarches, on nous fait attendre et à chaque fois c’est la déception ». Pour elle, les enfants handicapés sont « oubliés de la société ».

Caroline Poinas, 39 ans, déplore également « la lourdeur administrative » pour tenter d’obtenir pour la première fois une place en classe Ulis pour son fils de huit ans, qui a des troubles de l’attention. Elle a fait un recours en mai, après avoir essuyé un refus. « On attend, on ne sait toujours pas pour la rentrée, c’est surtout stressant pour lui », souligne-t-elle.

« Un AESH c’est indispensable pour mon fils mais il faut qu’il arrive à bien comprendre son trouble autistique », commente auprès de l’AFP Delphine Garreau, 47 ans. Elle déplore le manque de liens entre l’accompagnant et la famille de l’élève ainsi que l’absence de formation spécifique.

Cette technicienne d’atelier dans l’aéronautique espère que son fils sera accompagné par la même personne que l’an dernier pour sa rentrée en 4ème en milieu ordinaire, après des années de scolarité hachée. Lire l’article du Huffpost en intégralité.

En bref, vantée par le gouvernement, l’école pour tous tousse… Mais pas de honte : chaque année, on nous rabâche que plus d’élèves en situation de handicap sont scolarisés. On oublie de préciser que l’on met tous les besoins spécifiques dans ce nombre d’élèves, y compris les « dys » et qu’ils ne sont scolarisés souvent que très partiellement, et mal.